de Victor Hugo
Metteur en scène Margaux Eskenazi Dramaturgie Agathe le Taillandier Costumes Sarah Lazaro et Julie Vignot Scénographie Chloé Dumas Musique Nawel Ben Kraiem Lumières Sabine Belotti Avec Sylvie Beurtheret, Laurent Deve, Laure Grandbesançon, Thomas Moreno et Jean Pavageau
Production déléguée La Compagnie Nova
Avec l’aide de l’aide à la reprise d’Arcadi, la DDCS du 93 et Paris Jeunes Talents
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Je me suis emparée d’Hernani comme d’un cheval de bataille. A l’œuvre de combat et de jeunesse de 1830, j’y apportais une troupe, un plateau et de la passion.Je voulais des corps en pagaille, du sang, de la nourriture, des grands rires et des larmes.Je voyais les comédiens à l’horizon, l’insolence sur la scène et la parole du Grand Homme.Un de ceux qui rêvent d’un théâtre pour le peuple « populaire par la vérité, humain, naturel, universel par la passion », un de ceux qui démembrent sans fléchir les alexandrins, coiffé d’un bonnet rouge. Enfin, un de ceux qui ne craignent ni le sublime ni le grotesque en nommant le cochon par son nom. J’ai trouvé dans la langue hugolienne le souffle vital. C’est un souffle qui n’a pas froid aux yeux et qui nous transporte loin : chez des géants espagnols. C’est un souffle qui vit et respire au rythme du plateau. Comme nous. Margaux Eskenazi Quelle bonheur que cette mise en scène d’Hernani qui prend le texte au sérieux, cherche la vérité des sentiments, déborde de jeunesse, de fraîcheur, d’intelligence! Et c’est précisément cette fougue que l’on retiendra du travail de Margaux Eskenazi et de sa troupe. Une profusion aussi : celle des sentiments qui s’expriment autant que dans les rires, les larmes et le sang. |