LES ACTIONS

Les ateliers au lycée

Autour du spectacle Si Vénus avait su
En partenairat avec le Centre Dramatique National de Sartrouville
68h d’atelier d’expression artistique mené auprès de 200 élèves des Lycées Simone Weil et Jules Ferry à Conflans, Jules Verne à Cergy et Jean Rostand à Mantes la Jolie
Mené par Chloé Bonifay, Sigrid Carré-Lecoindre, Lise Gervais, Tiphaine Rabaud-Fournier 

Les intervenantes ont décidé de travailler sur le thème des cicatrices, cicatrices réelles ou fictives. Les élèves ont été invités à écrire l’histoire d’une de leur cicatrice, histoire vraie puis histoire inventée. Des exercices théâtraux les ont ensuite aidés à la mise en voix de leur texte ou de celui d’un autre élève. 

Autour du spectacle Après Babel
En partenariat avec le Théâtre de l’Arsenal, Val-de-Reuil
2X2h d’initiation au théâtre avec 1 classe de 2ndes CAP Vente et 1 classe de 2ndes CAP Mécanique mené par Chloé Bonifay, Laurent Deve, Roxane Kasperski

Ces deux ateliers ont précédé le matin même les représentations du spectacle Après Babel devant ces deux classes. L’objectif était d’initier les élèves au vocabulaire théâtral, aux grandes lignes dramaturgiques du spectacle, de leur parler du processus de travail de la Compagnie Nova et dans une certaine mesure de les mettre en situation de représentation, qu’ils et elles aient un aperçu de la posture de comédien·ne, et de celle de spectateur·ice. 

Autour du spectacle Si Vénus avait su
En partenariat avec l’Espace Culturel André Malraux, le Kremlin-Bicêtre
3X3h d’atelier d’expression artistique avec 1 classe de 1ères Accompagnement Soin et Service à la personne mené par Sigrid Carré-Lecoindre et Lise Gervais

Les intervenantes ont travaillé sur le thème des cicatrices, cicatrices réelles ou fictives. Les élèves ont été invitées à écrire sur ces deux thèmes là, puis des exercices théâtraux ont aidé à la mise en voix de ces textes. Les intervenantes ont travaillé séparément avec chaque demi-groupe lors du dernier atelier et chacune a mis en forme une proposition scénique où le public, l’autre demi-groupe, était partie prenante (un groupe de parole d’un côté, un grand jeu de rapidité collective de l’autre). Cela a donné une dramaturgie intéressante pour l’émergence des récits, dans une grande sincérité de parole, ce qui a donné aux élèves la sensation enthousiasmante d’avoir créé un objet artistique.

Autour du spectacle 1983
En partenariat avec le Théâtre des Îlets, Montluçon
4h d’atelier de théâtre avec 16 élèves de l’option théâtre mené par Chloé Bonifay

Chloé Bonifay est intervenue en complément du travail mené au cours de l’année au lycée par la comédienne Isabelle Monnier-Esquis. Une véritable collaboration s’est mise en place autour du mode de 1983 et du processus de travail de la Compagnie Nova, qu’Isabelle a transmis aux élèves après avoir échangé longuement avec Chloé. Ils et elles sont allé·es interviewer des élèves primo-arrivants du lycée sur leur parcours de migration, leur rapport au pays d’origine et la manière dont ils et elles ont été accueilli·es en France. Ces entretiens ont servi de matière au travail avec Chloé Bonifay puis à l’écriture de leur spectacle de fin d’année par Isabelle Monier-Esquis. Chloé Bonifay a mené une après-midi d’atelier dans la salle de théâtre du lycée avec les élèves et leur intervenante pour les sensibiliser à l’écriture de plateau, à la théâtralisation de l’intime, au processus de création collective, aux écueils et aux précautions lorsqu’on s’appuie sur des témoignages.

Autour du spectacle 1983
En partenariat avec le Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine
3 x 4h d’atelier de création avec 3 classes de 1ère mené par Tiphaine Rabaud-Fournier, Sigrid Carré-Lecoindre et Esther Meunier-Corfdyr

Le thème de travail choisi était l’indignation politique et l’engagement, les élèves ont été amené à réfléchir et dialoguer collectivement à partir d’images d’archives de la Marche des Fiertés, de la situation politique du début des années 1980 en parallèle de l’époque contemporaine. 

Puis par petit groupe iels ont conçu des saynètes reprenant des grands combats politiques tels que les discriminations liées au genre ou aux origines, écrivant parfois des textes, des chants, des poèmes, des trames narratives plus ou moins élaborées selon leur aisance scénique. Les intervenantes transmettaient au fur et à mesure de l’avancée du travail des outils de création collective, de recherche et de dialogue. Le deuxième atelier a permis d’aboutir à une présentation mutuelle de ces recherches, les élèves prenant conscience de ce qu’iels avaient sur créer en peu de temps. 

Autour du spectacle Et le cœur fume encore
En partenariat avec le Théâtre Durance, Château-Arnoux
4H d’atelier de théâtre avec 20 élèves de l’option théâtre mené par Chloé Bonifay et Anissa Kaki

Lors de la première heure, les intervenantes ont pris le temps de se présenter, détailler le processus de travail spécifique de la Compagnie Nova et solliciter des retours et ressentis des élèves sur le spectacle. Cela a permis de créer un langage théâtral commun qui a facilité la suite du travail. 

La deuxième heure a été consacrée à un temps d’échauffement et de concentration puis a des exercices de mise en corps et en jeu. Après la récréation, les deux dernières heures ont été dévolues à la mise en pratique du processus de travail de la compagnie : les élèves avaient préalablement interrogé leur famille sur des souvenirs liés à la Guerre d’Algérie. A partir de ces témoignages, ils ont été mis par groupe de trois et accompagnés dans l’élaboration d’une mise en scène/mise en espace collective de ces récits. Chaque groupe a pu présenter le fruit de ses recherches, et les intervenantes ont précisé en quoi cela pouvait amener à un début de création de spectacle.

Autour du spectacle Et le cœur fume encore
En partenariat avec le Théâtre Durance,Château-Arnoux
2h d’échange après le spectacle avec 1 classe de Terminale menés par Malek Lamraoui et Christophe Ntakabanyura

Les deux intervenants ont retrouvé les élèves dans leur classe avec leur professeure d’Histoire pour un échange libre autour du spectacle. Les élèves ont exprimé leur ressentis, les comédiens ont partagé la méthode de travail de la compagnie, la dimension personnelle présente lors de la création, mêlée au contexte historique et politique de la Guerre d’Algérie. Les élèves ont été invité à partager un souvenir familial lié à ce sujet, nombreux ont accepté de livrer des témoignages assez intimes, ce qui a fait de cette rencontre un moment émouvant. 

Autour du spectacle Et le cœur fume encore
En partenariat avec le CDN de Sartrouville
2h de sensibilisation avec 2 classes de bac pro STII2D menées par Chloé Bonifay et Anissa Kaki

La sensibilisation s’est déroulée dans la salle de spectacle, devant le décor. Les intervenantes ont organisé l’heure de sensibilisation en deux temps : 

  • Echange avec les élèves pour approfondir leur connaissance historique, politique et personnelles autour du sujet de la Guerre d’Algérie. La majorité n’avait pas beaucoup d’éléments de contexte, les intervenantes ont pu préciser la chronologie du spectacle ainsi que la dimension particulière de sa création.
  • Un exercice de mise en jeu des élèves pour qu’ils expérimentent chacun la place de comédien (être debout face à un public) et la place de spectateur (regarder avec bienveillance et concentration ceux qui sont sur scène). 

Tiphaine Rabaud Fournier a pris en charge l’accompagnement du professeur de français Laurence Fauc pour la préparation du Baccalauréat spécialité Théâtre.
Elle a réalisé le montage de texte et le travail de scènes d’une des deux œuvres au programme, Richard II de William Shakespeare. Il était indispensable que chacun.e soit au clair avec la situation de sa scène, que les élèves travaillent l’adresse à son partenaire, la tenue de la voix et du corps, que chacun.e fasse une vraie recherche sur son personnage et vienne à chaque moment de la répétition avec de nouvelles propositions.

Les professeurs d’art dramatique Emilien Malaussena et d’art plastique Marine Provost ont souhaité faire un pont entre leurs deux disciplines autour d’une thématique commune, la notion plurielle d’Héritages qui est l’axe de la programmation du Théâtre de la Cité Internationale.
Tiphaine Rabaud Fournier les a accompagnés pour mettre en place le geste commun des deux classes de première et de terminale, jusqu’à sa représentation finale. Elle les a aidés à écrire leur propre texte, à trouver le fil conducteur et à mêler leurs propositions de performances, de projections, de scénographie et de costumes. Chacun a trouvé sa place avec beaucoup de recherche, de sérieux et de joie.

Tiphaine Rabaud Fournier et Malik Soarès ont mené des ateliers avec 35 élèves de seconde du Lycée Maurice Genevoix de Montrouge. Durant les 6 ateliers menés entre février et avril, les artistes ont mis en scène un procès joué par les 35 élèves. Chaque élève a pu ainsi s’exprimer et investir un rôle qu’il avait préalablement choisit. L’écriture de ce procès a été menée à partir des improvisations proposées aux élèves. Une restitution a eu lieu devant d’autres classes du lycée le mardi 4 avril dans l’auditorium du lycée.

Sigrid Carre Lecoindre et Malik Soarès ont mené des ateliers artistiques avec des jeunes de 1ère et terminale en option théâtre le mercredi entre octobre et mai.
Ce travail donnera lieu à une restitution sur le plateau de La Ferme du Buisson le 26 mai.
A travers une transmission de pratique artistique : écriture, musique, improvisation théâtrale, ils ont construit avec les élèves une forme théâtrale autour du sujet des demandeurs d’asile. Cette proposition artistique des élèves aborde leur rapport intime à la
liberté, à l’accueil et à ce que l’on est prêt à perdre en changeant de vie.

Tiphaine Rabaud Fournier et Malik Soarès ont mené des ateliers avec des élèves d’Hypokhâgne au Lycée Lakanal de Sceaux. Ces élèves ont dans leur cursus un travail mené par leur professeur autour des textes de Bertold Brecht (Grand Peur et misère du II Reich) et de Edward Bond (Rouge noir et ignorant). Au cours de deux après-midi dans leur lycée et une journée sur le plateau du théâtre des Gémeaux à Sceaux, les artistes ont apporté aux élèves des éléments de dramaturgie et de mise en scène sur les textes et scènes choisis. Une restitution de ce travail est prévue dans le courant d’avril.

ATELIER AVEC LE THÉÂTRE AU FIL DE L’EAU DE PANTIN

En partenariat avec le théâtre Au fil de l’eau de Pantin, Chloé et Issam ont mené un stage de cinq jours consécutifs au lycée Lucie Aubrac de Pantin. Nous avons axé cette session autour de l’écriture théâtrale. Pour cela nous avons divisé l’atelier en deux temps fort : l’écriture et le jeu. Nous avons mené, à la fois des exercices d’appropriation du plateau, de mouvements, d’improvisation, seule ou à plusieurs et un travail important autour de la choralité. En parrallèle, le travail d’écriture s’appuyait autour du long poème Black-Label de Léon-Gontran Damas. La proposition a été de comprendre la structure du poème, de s’en imprégner, puis que chaque élève en compose un. Chaque comédien s’est lancé, stylo à la main, dans l’écriture. Au travers d’exercices comme l’écriture automatique ou le cadavre exquis, certains ont fat naitre de véritable poème, chargé d’humour de revendication, d’incompréhension, de colère et d’amour!
En parallèle à cela, toute la classe a pu travailler la choralité explosif du Black-Label, que nous avons présenté devant un public « restreint » mais conquis.
Les poèmes écrits ainsi que l’interprétation chorale de  Black Label, ont été enregistré. Une véritable pièce radiophonique !

Une session de travail fut menée par Issam et Esther sur quatre jours consécutifs avec une classe de première au lycée Jean Rostand de Villepinte.
Une partie des élèves ont pu voir le spectacle Et le cœur fume encore en octobre 2020 au TGP de Saint-Denis ou au Théâtre Louis Aragon de Tremblay.
Tout au long du stage nous avons engagé un dialogue autour du spectacle, tenté d’en dégager les grandes thématiques de la pièce et entendu leur ressenti. En parallèle, une découverte du jeu théâtral fut mené grâce à différents exercices corporels et des improvisations.
Malgré le contexte sanitaire particulièrement contraignant, nous avons conduit un travail de qualité, centré sur les élèves et leurs personnalités.

Alice Carré et Loup Balthazar ont mené un projet PACTE en lien avec le centre culture de la Norville et le lycée René Cassin à Arpajon.

Elles sont intervenues dans trois classes de seconde durant plusieurs mois pour les sensibiliser à la guerre d’Algérie et aux notions de négritude et de créolité dans le cadre d’une préparation au diptyque « Ecrire en pays dominé » que nous avons joué à La Norville. Elles ont également mené des ateliers d’improvisation et d’écriture de plateau autour de la guerre d’Algérie ainsi que des ateliers de jeu autour d’Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal.

Alice Carré a mené durant plusieurs mois un atelier d’écriture et de jeu au lycée Paul Robert autour de la thématique « Récits de migrations ».

Ils ont mené un travail sur des témoignages recueillis de personnes ayant vécu un parcours migratoire. Ils se sont appuyés sur le texte Guantanamo de Frank Smith, en écrivant des textes sur cette thématique et les mettant ensuite en voix.