Les ateliers de pratique théâtrale et d’expression artistique

Autour du spectacle 1983
En partenariat avec le Théâtre des Îlets, Montluçon
3 jours d’atelier de création radiophonique avec des jeunes de l’Ecole de la Seconde Chance et de la Mission Locale de Montluçon mené par Malik Soarès

L’objectif de cet atelier était de créer une émission de radio qui sera diffusée sur les réseaux du Théâtre des Îlets à l’occasion de la programmation de 1983, en guidant les jeunes participant·es dans la fabrication d’un jingle, de micro-trottoir, d’interview, etc.

Malik Soarès a choisi de démarrer l’atelier par un long échange autour des thèmes du spectacle 1983, discussion qui a permis l’émergence de quatre grands thèmes de travail : les discriminations ; l’influence des médias dans la société en France aujourd’hui ; l’intégration des jeunes en France aujourd’hui ; le fonctionnement de la mission locale. 

Les participants ont élaboré (guidés par l’intervenant) les questions et sont allés interviewés des membres de l’équipe du théâtre, des autres jeunes de la mission locale, des gens au hasard dans la ville de Montluçon… Chaque séquence de cette émission a été introduite par un court texte, parfois humoristique, et des jingles donnent le relief et la structure de l’ensemble. Le résultat est en écoute libre sur le site du théâtre.

Autour du spectacle Si Vénus avait su
En partenariat avec le Théâtre Le Fil de l’Eau, Pantin
3 jours d’atelier d’expression artistique avec des employées de la PAM et de adhérentes de l’association « Âge et bien vivre » à Pantin mené par Sigrid Carré-Lecoindre et Esther Meunier-Corfdyr

Deux axes de travail : un travail chorégraphique et un travail d’écriture oral sur trois jours, en intégrant le troisième jour la vidéaste qui viendrait filmer les participantes pendant l’atelier. 

Le premier jour, il s’agissait de présenter le travail et dialoguer autour du spectacle, de l’atelier, du processus de création proposé par la compagnie, ainsi qu’une première mise en corps. Le deuxième jour, les participantes étaient invitées à apprendre une chorégraphie puis elles étaient guidées de façon à écrire oralement ou chorégraphiquement un moment de vie, travail poursuivi le troisième jour. 

Autour du spectacle Si Vénus avait su
En partenariat avec le Théâtre Le Fil de l’Eau, Pantin
3X3h d’atelier d’expression artistique avec les adhérentes de l’association « La casa des Pantinois », du quartier des Courtillières mené par Sigrid Carré-Lecoindre et Esther Meunier-Corfdyr

Pour commencer, une première rencontre a eu lieu en janvier entre les membres de l’association et Sigrid Carré-Lecoindre qui a pu leur présenter le processus de travail de la compagnie, le cadre de cet atelier, et l’objectif, à savoir le partage d’outil de création, la mise en commun de récits intimes et les manières d’élaborer un geste artistique à partir de cela. Puis, les adhérentes ont pu assister à une représentation de Si Vénus avait su au Centre Culturel Nelson Mandela. Enfin, les rencontres se sont étalées sur presque un mois, trois après-midis où les intervenantes ont choisi d’en faire un espace d’échange libre et bienveillant entre toutes les participantes. Par des exercices corporels ou d’écriture orale, elles ont eu le sentiment de transmettre leurs outils de travail aux participantes qui en retour s’en sont emparées pour réinventer des épisodes de leur vie. Le thème de la libération a émergé de lui-même, façonné collectivement par les échanges et les exercices, ce qui a amené le dernier jour à des passages individuels chantés, dansés et/ou joués évoquant chacun à leur manière un moment de vie libérateur. 

Autour du spectacle 1983
En partenariat avec le Théâtre des Gémeaux et la DAAC Ile de France
3h d’atelier d’initiation au théâtre avec 20 professeur·es du Rectorat mené par Roxane Kasperski et Malek Lamraoui

L’objectif de ce stage de 3h étaient la découverte par des professeur·s des outils théâtraux apportés par un artiste et appliqués à un cadre pédagogique. Il y a eu une succession d’exercices de théâtre, les intervenant·es mettant à chaque fois en avant l’application concrète, en cours, de ces exercices. Puis les professeur·es ont été invité à découvrir une esquisse du processus de création de la compagnie : partage d’un souvenir personnel et mise en espace de ce récit, théâtralisation de l’intime.

Autour du spectacle Et le cœur fume encore
En partenariat avec le Théâtre Durance, Château-Arnoux
Stage de 2 jours d’atelier théâtre avec 13 adultes amateurs mené par Chloé Bonifay et Anissa Kaki

Les deux intervenantes ont pu déployer sur deux jours un processus de création inspiré de la méthode de travail de la compagnie Nova. Après des temps d’échange sur le spectacle, des exercices de théâtre collectifs ont permis la création d’un bel esprit de groupe. Puis le travail s’est concentré sur les souvenirs personnels des participants autour de la Guerre d’Algérie, la mise en mots de ces souvenirs et la création de scène de fiction qui combineraient plusieurs souvenirs. La deuxième journée a permis l’approfondissement de ces ébauches de dramaturgie, les intervenantes ont également pu mettre l’accent sur la dimension poétique nécessaire au théâtre, et sur le processus de création d’une dramaturgie de plateau.

Dans le cadre de la résidence de la Compagnie Nova aux Lilas, Margaux Eskenazi et Chloé Bonifay, comédienne et metteure en scène de la Compagnie Veillées d’Armes, ont animé en février 2018 pendant une semaine un atelier de pratique amateur sur le thème des frontières à Lilas en Scène.

Ensemble, elles ont réfléchi à la question de la frontière entre des acteurs et un public, entre ceux qui jouent et ceux qui regardent, entre les uns et les autres, entre deux espaces différents qui pourraient ou non s’unir.

Avec les mots et le plaisir d’incarner des personnages nous avons questionné la problématique du territoire. Notre point de départ a été composé de textes théâtraux et non théâtraux (poésie, articles, lettres etc…). Le travail fut donc autant une initiation au jeu du comédien (jouer un personnage, apprendre un texte) qu’un travail d’improvisation et de recherche corporelle.

Dans le cadre de la résidence de la Compagnie Nova à la Ferme Godier à Villepinte, plusieurs actions furent menées : ateliers sur le territoire, diffusion de spectacles et chantier de création.

En février 2018, Margaux Eskenazi et Magda Kachouche, ont animé une semaine à la Ferme Godier. Le travail a été consacré aux gestes, aux mots et aux danses de l’intime avec une classe d’accueil UP2A du lycée Brassens de Villepinte.

Grâce à la quinzaine de nationalités présente dans cette classe, elles ont tissé des scènes composées de transmissions, de sons et de mouvements du monde entier. Le plateau est devenu un brassage mondial de ces souvenirs et mémoires corporelles, un espace de partage sans frontière, où les gestes étaient offerts à la communauté pour que chacun se l’approprie à son tour avec son histoire et son mouvement.