Les jeunes filles du bon pasteur ou les sacrés nanas

Le Festival du Nouveau Théâtre Populaire à Fontaine-Guérin a invité Margaux Eskenazi à les mettre en scène pour l’édition d’août 2025.

Margaux Eskenazi a décidé de travailler sur Les jeunes filles du Bon Pasteur. Au sein de cette congrégation religieuse (fondée en 1840 à Angers), qui se donnait pour mission de « rééduquer les jeunes filles »: les jeunes femmes accueillies ont subi un véritable calvaire jusqu’à la fin des années 70. Châtiments corporels, punitions collectives, abandon du prénom… Les religieuses en charge de leur éducation ne leur épargnaient rien et agissaient en totale impunité. Longtemps restées muettes, ces pensionnaires du Bon Pasteur militent depuis quelques années pour que la congrégation religieuse et l’État reconnaissent leur préjudice. Plus de 50 ans après avoir été placées, elles dénoncent des violences psychologiques et physiques que leur faisaient subir les religieuses qui les encadraient. Elles réclament aujourd’hui réparation.

Fidèle à sa démarche, Margaux Eskenazi a mené une enquête auprès de ces femmes placées qui prennent la parole aujourd’hui et également dans les institutions religieuses du Bon Pasteur qui sont dans différentes villes des Pays de la Loire (Angers, Nantes, Le Mans). 

Le spectacle sera joué les 13, 16, 19, 20, 23 et 2 août 2025 au Festival du Nouveau Théâtre Populaire à Fontaine-Guérin.

©Carla Lebeau